🔴 7 about... DeepL, la traduction IA, et le social loafing
Chers SEVENers,
Comme promis, voici la suite de nos coups de coeur coréens :
le “classique” bestseller Pachinko de Min Jin Lee, une saga historique passionnante
le beaucoup moins classique thriller The chaser de Hong-jin Na, classé 32ème du top 100 des meilleurs films thrillers
Et, maintenant, place à nos articles préférés…
Bonne lecture sur la plage abandonnée !
DeepL, la traduction IA
1. DeepL est un outil de traduction automatique utilisant l’Intelligence Artificielle et plus précisément le deep learning (d’où son nom) et les réseaux neuronaux.
2. DeepL “connaît” 26 langues, principalement des langues européennes mais aussi le japonais et le chinois, ce qui représente près de 700 combinaisons de langues. Il est probable que vous trouviez votre bonheur…
3. Vous pouvez utiliser DeepL depuis votre ordinateur et votre mobile (application pour macOS et iOS) pour traduire du texte que vous entrez directement ou des fichiers existants (PDF, Word et PowerPoint).
4. Outre la version gratuite (limitée), DeepL existe en version pro incluant la création de glossaires personnalisés, une meilleure protection des données, etc. Une API est également disponible.
5. En version pro, vous obtenez une version traduite de votre document, dans une mise en page identique : colonnes, polices, etc. Un vrai gain de temps !
6. Malgré une concurrence conséquente (Google Traduction, Microsoft Traduction, Reverso et Yandex Translate), DeepL apparaît dans le Top 5 des applications les plus téléchargées dans l’Apple Store.
7. DeepL a été lancé en 2017 par la société allemande Linguee, spécialisée dans les dictionnaires en ligne, devenue - le succès aidant - DeepL GmbH. Fondée par Jaroslaw Kutylowski, cette société a procédé en 2018 à une levée de fonds en Série A auprès de btov Partners and Benchmark.
La leçon à retenir
Il vaut quand même mieux faire relire vos documents commerciaux par un traducteur humain si vous voulez garder vos clients ! Sans parler des modes d’emploi…
Pour aller plus loin
Blog DeepL | Des nouvelles de nos idées et de nos innovations
L’Etat de l’art des outils de traduction
Le social loafing
1. Le social loafing (ou paresse sociale) décrit notre tendance à fournir moins d'efforts dès que nous faisons partie d'un groupe de travail.
2. Ce phénomène a été détecté en 1913 par Max Ringelmann, un ingénieur agronome français, lors de tests de tir à la corde.
3. Depuis, de nombreuses études ont confirmé cet effet : la performance des groupes dépend de leur taille. Chaque individu contribue davantage dans un petit groupe (3 à 5 personnes) que dans un groupe plus large (8 personnes).
4. Car, au sein d’un groupe, nous supposons qu'une autre personne va “s’en” charger. Résultat : chaque individu produit bien moins qu’il le pourrait.
5. Le social loafing s'explique aussi par l'effet de dilution : plus un groupe est large, plus la proportion d'informations inutiles augmente au détriment des informations utiles. Les individus se sentent submergés.
6. Une application concrète intéressante… C’est pour éviter le social loafing qu’Amazon a institué la "2 pizza rule" : chaque équipe interne doit être assez réduite pour que deux pizzas suffisent à les nourrir.
7. Aujourd’hui, le social loafing se porte mieux que jamais : le temps passé en réunion - physique ou à distance - ne cesse d’augmenter...
La leçon à retenir
Et si on essayait de limiter les groupes de travail, idéalement à 4 personnes… Après une réunion “réduite” où chacun a pleinement participé, le ou la décisionnaire n’aurait plus qu’à trancher. Trop simple ?