7 about... notre empreinte carbone numérique, Reportandrun, l'appli pour créer des rapports plus vite que son ombre, et la passion des small data
Alléger notre empreinte carbone numérique
Le numérique nous semble immatériel. Pourtant, ordinateurs, smartphones, datacenters, etc. sont bien réels et pèsent même très lourd dans la production de gaz à effet de serre. Voici quelques idées simples pour s’alléger...
1. Une empreinte carbone croissante : selon l’ADEME, le secteur du numérique est responsable aujourd'hui de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, avec un doublement prévu d'ici 2025.
2. A la maison, au bureau, au café... Une connexion en wifi consomme 23 fois moins d’énergie que la 4G, pour une expérience identique.
3. Un onglet ouvert, c’est un site qui continue à utiliser de la bande passante pour faire transiter des données, même quand on ne l’utilise pas. Pourquoi ne pas créer un favori ?
4. Taper directement l’adresse d’un site que vous connaissez déjà (ou passer par l’historique ou les favoris) permet d’économiser du CO2, en évitant les transferts inutiles de données entre votre ordinateur et les serveurs du moteur de recherche.
5. Télécharger musique et vidéo produit moins de gaz à effet de serre que le streaming (80 % du trafic de données en ligne).
6. Pour transférer des fichiers, pourquoi ne pas utiliser la simplissime clé USB si le destinataire est près de vous ou encore un site de partage gratuit (Google Drive, Dropbox, WeTransfer…). Vous pourrez les supprimer dès qu’ils auront été récupérés.
7. Enfin, vous pouvez utiliser les moteurs de recherche écologiques gratuits comme Ecosia, pour combiner qualité des résultats et engagement. Ecosia fonctionne comme tous les autres moteurs de recherche, à une différence près : il reverse 80 % de ses revenus au programme de protection de la forêt amazonienne du WWF. A ce jour, plus de 132 millions d’arbres ont été plantés...
Et vous, quels sont vos gestes simples ?
Leçon à retenir
Soyons élégants, faisons mieux avec moins… La planète survivra toujours, nous non !
Pour aller plus loin
Reportandrun
1. Reportandrun est une application qui permet de créer et d’envoyer (en PDF) des rapports incluant textes, graphismes et photos, en quelques petites minutes, depuis votre mobile.
2. Cette application a été conçue en pensant aux architectes, artisans, logisticiens, assureurs, etc. qui s’arrachent les cheveux à uploader les photos de leurs “chantiers”, puis à dessiner des flèches vers l’élément à remplacer, réparer… enfin à saisir les textes qui seront décalés car bien sûr les images n’auront pas toutes le même format... Vous l’aurez compris : un cauchemar qui prend beaucoup, beaucoup de temps !
3. Cette application permet aussi de pallier l’absence de visites en physique sur un projet ou un chantier.
4. Concrètement : vous prenez une photo avec votre mobile, sur laquelle vous pouvez dessiner avec le doigt, soit librement, soit en utilisant des formes prédéfinies, afin de souligner les points à noter, puis vous saisissez vos commentaires dans les champs prévus.
5. Vous ajoutez le logo de votre entreprise ou vos coordonnées. Vous choisissez une option de mise en page : colonnes, paysage, etc. Vous envoyez votre fichier à votre interlocuteur, en PDF, depuis votre mobile.
6. Cette application peut être utilisée pour tout type de sujet : une sélection de vêtements, d’objets de déco, etc.
7. L’offre de base est gratuite mais limitée. Pour un usage plus intensif et professionnel, l’offre devient payante. On s’en doutait.
Leçon à retirer
On n’a pas toujours besoin d’un couteau suisse : un petit outil précis, ciblé et efficace, c’est bien aussi.
Pour aller plus loin
La passion des Small data
Les données sont le nerf de la guerre. Aujourd’hui on ne parle que de big data. Et si la dernière tendance pour mieux comprendre ses clients était au contraire le small data ?
1. L’intérêt pour les small data repose sur le constat qu’à 90 % les données transmises lors d’entretiens avec des utilisateurs sont non verbales, et passent à travers les mailles des protocoles. Ces précieuses informations échappent donc aux intervieweurs non formés aux techniques de recueil des small data.
2. En réalité, les véritables clés de compréhension des comportements et attentes des clients se nicheraient dans des petits gestes, habitudes, tics de langage, hésitations, choix de mots de passe, préférences de décoration, etc. Bref, des indices à peine détectables qui sont pourtant les signes précurseurs de tendances profondes.
3. L'ethnologie et le terrain comme religion. Reconnu dans le monde entier, Martin Lindstrom a fait de son expertise en small data son fonds de commerce, avec son agence Lindstrom.com, ses livres références et ses conférences. Sa philosophie tient en une phrase :
“If you want to understand how animals live, you don’t go to the zoo, you go to the jungle”.
On l’aura compris : Lindstrom n’est donc pas un adepte des salles de test ! Il préfère se déplacer chez les personnes elles-mêmes.
4. Home sweet home. Mais Lindstrom pousse le bouchon de la “jungle” assez loin. Il ne se contente pas d’être accueilli chez les personnes qu’il interviewe : avec leur accord, il inspecte leur cuisine, leur réfrigérateur, leur chambre, leur salle de bain, leur penderie… pour recueillir des small data, là où personne dans l’univers professionnel n’ose aller les chercher.
5. Ces précieuses données sont ensuite interprétées via un processus rigoureux de Subtexting, et recoupées avec d’autres données obtenues de manière identique dans d’autres pays. Si bien que, de pays aussi différents que les Etats-Unis, le Brésil, la Russie ou l’Arabie Saoudite, se dessinent des attentes communes mais non explicites, premiers signes de tendances souterraines déjà en mouvement.
6. Martin Lindstrom vend ensuite à prix d’or ce précieux sésame car disposer de ces informations permet d’avoir un temps d’avance et d’exploiter avant la concurrence les opportunités à venir.
7. Le mouvement du small data questionne la prédominance du quantitatif et de la croyance “aveugle” dans les big data. Dans le monde, 29 000 Go de données sont recueillies chaque seconde. Et si cette quantité - en supposant que nous soyons capables de la traiter - nous submergeait plus qu’elle nous aidait à comprendre ?
La leçon à retenir
Small is beautiful. Au mieux, le big data nous sert à comprendre le passé, voire le présent. Pour le futur, les small data et la recherche terrain sont imbattables !
Pour aller plus loin
L'agence de Martin Lindstrom : Martin Lindstrom – Business Transformation | Branding Expert | Keynote Speaker
Les livres : Books – Martin Lindstrom
Le podcast :
Le rapport Cap Gemini sur les Data Powered Entreprises
Merci pour votre attention. Nous vous souhaitons un excellent week-end et vous donnons rendez-vous vendredi prochain !
En attendant, vous pouvez nous retrouver sur notre site Web, ainsi que sur Linkedin, Twitter, Facebook ou Instagram !
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